Chaque année, la Descente des Alpages célèbre le lien indéfectible entre la ville de Grenoble, les territoires de montagne, et celles et ceux qui les habitent, les protègent, les cultivent et les défendent.
Dans cette édition 2025, les Troupes de montagne furent à nouveau un acteur majeur de l’événement, tissant un fils entre passé, présent et avenir.
Le vendredi 10 octobre, veille de la grande fête populaire, un temps solennel a ouvert l’événement avec une journée de commémoration et d’hommage. En partenariat avec les Troupes de montagne, un arbre du souvenir a été planté à la Bastille, au Mont Jala. Il symbolise l’enracinement de la mémoire dans nos territoires.
Ce geste symbolique s’inscrit dans le cadre des 80 ans de la Libération, et rend hommage à celles et ceux, civils et militaires, qui se sont battus pour la liberté dans nos vallées et nos massifs.


Vendredi soir a été marqué par le devoir de mémoire et, en haut de la Bastille, pouvait se lire le nombre 80, synonyme de paix. Un hommage à la commémoration des 80 ans de la fin de la Second Guerre Mondiale.
Un message de coopération, de résilience et de paix partagée.
Au cœur de la Descente des Alpages, la présence de l’armée ne se limita pas à l’hommage historique. Les Troupes de montagne ont participé activement à la fête, avec des animations à la fois pédagogiques, sportives et spectaculaires :
– Mur d’escalade de 25 mètres ouvert au public, encadré par des militaires
– Cantine militaire reconstituée pour découvrir l’alimentation sur le terrain
– Stands d’échanges et de recrutement, avec des démonstrations de savoir-faire
– Présence exceptionnelle de deux canons :


La participation des Troupes de montagne à la Descente des Alpages est bien plus qu’un simple partenariat. Elle incarne une double vocation : honorer les anciens tout en transmettant aux générations futures le sens de l’engagement, de la protection et de la mémoire.
En ces temps troublés, ces moments de fête où l’on prend aussi le temps de se souvenir prennent une signification particulière. Parce qu’il n’y a pas de territoire vivant sans mémoire partagée. Parce que l’on ne peut célébrer nos montagnes sans saluer celles et ceux qui les ont défendues – et qui continuent à veiller sur elles.